Diagnostic agricole
DOCOBAS agricole (Document d’objectif agricole et sylvicole)
LE Plan Alimentaire Territorial :
c’est un appel à candidature qui s’inscrit dans une dynamique de la communauté de communes du Fium’Orbu, qui rassemble 13 communes, parmi lesquelles, quatre souhaitent installer des activités maraîchères sur leurs terrains : Ghisonaccia, Ventiseri, Prunelli di Fium’Orbu, Serra di Fium’Orbu
Il a pour objectif de diminuer les dépendances alimentaires en Corse (sur la restauration collective et les ventes directes, AMAP etc) et de proposer une alimentation de bonne qualité accessible à tous (en agriculture biologique, sur sol vivant, en agroécologie et agroforesterie) La commune de Serra a pour objectif de relancer l’agriculture sur son territoire. Elle a récemment élargi son PAT aux zones de piémont dont fait partie le terrain de 19 ha de projet agricole communal.
Le terrain est entouré de productions bovines extensives, viticoles, d’eucalyptus et d’agrumes de type clémentines, , pomelos, citrons. En ce sens, la commune ne souhaite pas cultiver ces produits dans son nouveau projet. La volonté des élus est d’installer un maraîcher sur une partie de cet espace. Sur le reste du terrain, elle a un projet d’installation d’agrivoltaïsme (de 10 ha), un projet porté en même temps que le PAT. Un projet pilote, tant en matière d’énergie renouvelable qu’en matière agricole.
Le projet maraîcher a pour but de répondre à une demande locale de fruits et légumes en quantité et en diversité. Il a aussi pour but d’occuper efficacement le terrain, aujourd’hui utilisé comme pâture ultra extensive pour chevaux, dépôt de gravats…
Le cerf de Corse : une difficile cohabitation avec nos agriculteurs :
On peut comptabiliser aujourd’hui plus de 1200 cerfs sédentarisés sur notre territoire. L’animal majestueux a trouvé son habitat pour s’y developper et y vivre paisiblement. Mais ce succès de la réintroduction du cerf par le PNRC, ne peut éluder les problèmes qu’il cause. Les premiers touchés sont les agriculteurs, les cerfs font de véritables ravages. Nous avons soulevé le problème auprès de tous les services de l’état et de la CDC lors d’une réunion en mairie d’Acqua Acitosa. Des pistes ont été évoquées et nous relançons régulièrement les différents acteurs. Nous avons aussi rencontré nos agriculteurs et nous piloterons la création d’un GIEE. Dans le même temps, avec le PNRC nous avons adhéré au projet LIFE ISLAND 4DEER avec l’université de Sassari afin d’obtenir diverses solutions mais aussi des possibilités de financements. Mais malheureusement le projet n’a pas été retenu par l’Europe. Les Sardes sont malgré tout en avance sur nous au niveau de la gestion du cerf, notamment en terme de sécurité routière.
